06/07/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
Les p'tits bonheurs d’été...
Ah vraiment quel bonheur !
Les cigales ont repris leur chant lancinant
Ah vraiment ! c'est agaçant à l'heure de la sieste
d’entendre leur interminable concert
sans pouvoir fermer la moindre paupière…
Ah vraiment quel bonheur !
Les abeilles ont envahi mon jardin…
Ah vraiment c'est tellement rassurant…
comme chaque année : 3 piqûres de rappel,
trois douches au vinaigre, trois membres déformés…
Ah Les abeilles ! elles sont le miel de la VIE
Alors, tu la fermes et tu souris.
Ah vraiment quel bonheur !
de vivre avec une tapette à la main
Ah vraiment, c’est élégant ces rubans attrape-mouche
que l’on accroche partout dans les maisons qui vous collent aux mains puis aux cheveux car nous n’aurez pas évalué la 1er fois
(et seulement 1er fois)
la hauteur nécessaire de votre nouvelle déco(plus de honte, de faute de goût...c'est tendance)
Ah vraiment quel bonheur !
ce jeu de hasard avec les moustiques
Ah vraiment c’est excitant...
ce combat entre le titre et le culex (deux espèces de chez nous…)
on finira TOUS dengue…
TOUS sur le Nil occidental (deux virus de chez nous)
de toute façon...pas d'illusion
à ce jeu-là ! le moustique gagne à
sang pour sang…
Ah vraiment quel bonheur !
Ah vraiment quel bonheur !
Ah vraiment quel bonheur !
Ah vraiment quel bonheur !
Ah vraiment quel bonheur !
Mince ! j'ai chopé des tiques !
demain promis, je change de thème !
peut-être la météo…
Belle journée,
Cath
07:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2020
le pas
Le pas
Qu'on fait
Nu pied
Est douceur
à la terre
C'est une bienveillance
Bien au-delà
Du mot
Touchants petits orteils
Qu'on baigne dans la flaque
Valsent des aquarelles
dans les reflets du ciel
Le pas sage
Va pur
S’offre à tourbe douce
Aux rivières et aux mousses
Aux parfums d'herbe fraiche
Pas même un mocassin
Ne saurait le contraindre
Le pied dit le pinceau
A des tableaux à peindre
Marchons
Charmons
Ailleurs ...
Ou on a
Autre chose
Que rendez-vous
Nulle part
Avec personne
Le pas
Qu'on fait vers l'autre
Dit
"je t'ai compris"
Si je ne suis pas toi
Tu m'as appris
Moi-même
Je quitte ma tour d'être
Pour boire à ta rivière
L'ego agenouillé
En toute humidité
Sur le fleuve tourmenté
Nous allons d'un pas gai
Le pas
Angelo
10:26 | Lien permanent | Commentaires (1)
12/06/2020
soif de source...
Près du lit de la rivière
assise
j'entends
les uns sur les autres
les uns contre les autres
les galets
se frôlent
s'entrechoquent
se caressent
se polissent
s'abandonnent
près du lit de la rivière
sur le chaud des galets
j'attends... Cath
17:01 | Lien permanent | Commentaires (1)
10/06/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
sur le gris de la toile
éclaboussent les couleurs
de collines en jardins
de Vercors en paysages
la Beauté
à perte d'horizon...Cath
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
L a campagne citadine ,
E n bordure de l'isère,
S éjour parfait...!
R eposant ,
O n s'y refait une santé !
S ympatiques propriétaires,
E space privatif important,
L ogement agréable ,bien pensé ,
I l est spacieux, fonctionnel,belle exposition....
E t cerises sur le gâteau à disposition ,
R afraichissante piscine !...
E sprits créatifs ,vous êtes au bon endroit
S uivez les ateliers de Cath ,artiste jusqu'au bout des doigts!...
Merciiii !!!
evy
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
Il était une fois, un Monsieur déjà bien marqué par les accidents de la vie, avait encore un cœur capable d'aimer malgré son âge qui le classait tout juste au-dessus des octogénaires.
Ce monsieur grisonnant appelé Gilou, se sentait attiré par une Dame d'aspect chaleureuse, blonde, qui semblait avoir pour lui un enthousiasme Fleur Bleue.
Ils se sont rencontrés par un heureux hasard dans un cabinet de kinésithérapeute et décidèrent de prolonger l'ambiance thérapeutique par une promenade plus amicale.
Nous étions à la mi-décembre et Gilou devait se rendre avant Noël à Paris chez ses enfants.
Deux ou trois sorties furtives à la tombée de la nuit permirent d'échanger quelques aspects de la vie passée de chacun, favorisant peut être un rapprochement plus familier, un café offert après la petite promenade dans la fraîcheur du soir réchauffait le cœur.
Le jour de départ étant arrivé, Sandrine était son prénom, me proposa de me conduire en voiture non seulement à la gare pour prendre le train mais en plus sur le quai. Cette délicate attention m'a touché le cœur, et quand le train c'est éloigné j'ai senti une grande tristesse envahir mon âme.
A mon retour il y eu des échanges de coups de téléphone, chacun avait ses occupations habituelles.
Le temps de Noël est arrivé, et Sandrine m'a offert un joli petit paquet de gâteaux confectionnés avec amour par ses mains et décoré de pommes de pins. J'ai alors réalisé que je l'aimais, on se quittait avec un sage baiser sur la joue, j'étais très heureux.
Je l'ai invité le jour suivant pour prendre encore un café, j'avais acheté un joli bouquet de fleurs pour décorer la table, et super cadeau de Noël elle m'a proposée que l'on se dis TU. J'ai eu alors ce soir-là un second cadeau de Noël.
En échange je lui offrais divers petits cadeaux, chocolat, nougats ramenés d'Espagne....
On se sentais très proches l'un de l'autre, j'éprouvais un réel bonheur, j'étais amoureux, mais l'émotion me cachait le brouillard qui se dégageait d'elle, elle était heureuse mais pas amoureuse
Les jours passèrent, elle prise par son travail était souvent absente, les échanges de SMS devinrent plus rares, et plus rien. Je suis resté sans nouvelles sans en connaître la cause et froidement m'annonça que c'était fini.
Pourquoi, je ne sais pas, après ces quelques jours de bonheur, tout s’est écroulé, même pas un dernier baiser sur la joue, j'étais anéanti, le cœur meurtri, je me sentais si bien me promenant à ses côtés, on ne se tenait même pas par la main, un petit baiser sur la joue en se quittant, je ne l'ai plus revue je n'ai même pas eu l'occasion de l'appeler Chérie.
Epilogue de cette histoire,
L'amour peut apporter la joie, le bonheur, c'est une rose qui a des épines,
Être amoureux, hélas la notion de prudence nous échappe, nous aveugle,
Mais peut être que le Ciel redeviendra bleu,
Ton sourire je ne l'aurai plus, tes boucles blondes c'était mon soleil, tout s’est transformé en larmes, j'en ai encore, ainsi va la vie. Gilou
06:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
fraîcheur du matin
sur mon visage
crème de jour
Cath
10:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2020
Au sommet de l'élégance
Robe ciel d'oiseaux
feuilles dentelles
à ses pieds
à chaque rendez-vous
robe nouvelle
mode nature
révérence aux saisons
éblouissement
encore
toujours
aussi fort qu'hier...
vallée ouverte
d'aventures en aventures
à petits pas
ou grandes enjambées
initie les premiers...
façonne les expérimentés
offrant ses dessous
velours mousse épines...
chemins cailloux
se font racines...
dos et flancs
vallons et forêts
Où que vous soyez sur les arrêtes
de sa courbure...
vous êtes à la hauteur
de sa beauté...
Cath
08:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2020
Au bout des mots...un bout de vous...
Conte contemporain
y'a des journées pipi caca
hier c'était jour fermé
j'arrive au là beau
avec mon petit falcone (plus classe que flacon)
je fais demi trou, dépité
je vais dans le parc
pour me consoler
Et là
un pigeon me donne l'extrême onction
à deux doigts d'être dans l’œil
t'as de la merde dans les yeux que je me dis
t'avais pas vu sur le calendrier
Que c'était jour fermier ?
C'était presqu'un peu drôle
Et ce matin je marchais fataliste
entre les arbres majestueux et les détritus laissé par ces jeunes abrutis
qui méritent des tartes
Ne sachant que faire
Peut être rien
En attendant de partir
en patientant de partir
Donc en quelques sortes
De démissionner de la vérité
Bouh comme tout cela est compliqué
je crois que je vais me mettre en quête d'une bonne bouteille
Que je siroterais raisonnablement
Bonne journée les gens les gentils
Puisque les méchants sont des gentils qui n'osent pas l'être
Angelo
11:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Au bout des mots...un bout de vous...
ce matin
sur mon visage
la rosée...
Cath
08:20 | Lien permanent | Commentaires (0)