19/08/2009
retenir l'été ...
Lectures d’été à l’ombre des mots…
La note sensible
de Valentine Goby
Le soir, le son d’un violoncelle est monté doucement. Les mêmes notes répétées, certains passages joués plusieurs fois. La mélodie revenait en arrière, juste à l’accroche, comme le crayon qui revient à ce point précis où la mine a dérapé. On gomme, on recommence, on file un peu plus loin.
O se retourne à nouveau, on se rapproche…
Une ardeur insensée
Nathalie Azoulai
Elle sonne à la porte de Lewis, esquisse un sourire quand il lui ouvre la porte et se précipite vers le salon.
Elle évite les lenteurs, le moindre effleurement, les regards qui se croisent en dehors des répliques.
Elle ôte sa veste, pose son sac, et attend debout, près de la banquette en velours grenat. Elle a l’impression parfois d’arriver dans une chambre d’hôtel, de se dévêtir et d’attendre que le client lui fasse signe pour commencer la passe…
L’inespérée
Christian Bobin
C’est toujours l’amour en nous qui est blessé,
C’est toujours de l’amour dont nous souffrons même quand nous ne croyons souffrir de rien.
Comme une voix lointaine
Marie-Hortense Lacroix
Dans la vie de James Pitch, il y avait Berlioz, Berlioz l’immense, le plus incompris des incompris, le plus mal connu et le plus calomnié de nos créateurs. Berlioz l’homme seul à jamais. Car pour comprendre Berlioz, pour aimer ce mélange de génie et de maladresse, d’intelligence foudroyante et de naïveté infantile…
Coule la seine
Fred Vargas ( policier)
Adamsberg se fiait à l’instinct et croyait aux forces de l’humanité, Danglard se fiait à la réflexion et croyait aux forces du vin blanc…
21:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.